CommencĂ©esavec Le Petit Monde de don Camillo (ce soir, Ă  21h, sur D8), les chamailleries entre le fameux prĂȘtre, interprĂ©tĂ© par Fernandel et le maire communiste Peppone (Gino Cervi) ont Synopsis D'Ăąpres rivalitĂ©s de clocher font bouillonner le petit village italien de Bassa. Le maire du pays, Peppone, un rouge, vient de triompher aux Ă©lections et son succĂšs est dur Ă  Don Camillo, sympathique curĂ© de choc, qui, dans l'ombre Cetarticle : Le Petit Monde de Don Camillo. par Fernandel DVD . 18,38 € Il ne reste plus que 1 exemplaire(s) en stock. ExpĂ©diĂ© et vendu par LUNABRUNO. Livraison GRATUITE. Le Retour de Don Camillo. par Fernandel DVD . 9,47 € Il ne reste plus que 9 exemplaire(s) en stock. ExpĂ©diĂ© et vendu par Amazon. ExpĂ©dition de 2,99 € Les clients ayant consultĂ© cet article ont Ă©galement cash. Le petit monde de Don Camillo ComĂ©die 1952 1 h 47 min iTunes Dans la petite ville italienne de Brescello, le curĂ© Don Camillo et le maire communiste Peppone ne cessent de se disputer mais, au final, parviennent toujours par se rĂ©concilier. ComĂ©die 1952 1 h 47 min iTunes Tout public En vedette Fernandel, Gino Cervi, Sylvie RĂ©alisation Julien Duvivier Bandes-annonces Similaires Distribution et Ă©quipe technique À propos Le petit monde de Don Camillo COMÉDIE Dans la petite ville italienne de Brescello, le curĂ© Don Camillo et le maire communiste Peppone ne cessent de se disputer mais, au final, parviennent toujours par se rĂ©concilier. Informations Studio Produzione Film Giuseppe Amato Genre ComĂ©die Sortie 1952 DurĂ©e 1 h 47 min ClassĂ© Tout public RĂ©gions d’origine France, Italie © 1951 IFC / MEDIASET Langues Audio original Italien, Italien Italie, Anglais, Français, Latin Audio Français France AAC Publisher Description A Brescello, petit village italien dans la plaine du PĂŽ, la rivalitĂ© est permanente entre Peppone, le maire communiste qui vient de triompher aux Ă©lections et Don Camillo, le curĂ© de choc qui prend quotidiennement Ă  part le Seigneur dans son Ă©glise. Dirigeant deux clans de choc, les deux hommes, bien que rivaux, restent malgrĂ© tout amis depuis l'enfance. C'est d'ailleurs souvent qu'ils unissent leurs efforts pour le bien de la commune, ne serait-ce que pour fiancer les RomĂ©o et Juliette locaux, dont les deux familles, l'une de pauvres paysans communistes et l'autre de riches propriĂ©taires clĂ©ricaux, se dĂ©testent. Lorsque le dĂ©part du turbulent curĂ© est annoncĂ©, envoyĂ© dans une cure de montagne en punition de sa violence, les "rouges" viennent le saluer et Peppone ne lui cache pas qu'il espĂšre son prochain retour. GENRE Classics NARRATOR Fernandel, Jean Debucourt, Jacques Eyser, Manuel Gary, Janine AndrĂ©e, Charles Bassompierre LANGUAGE FR French LENGTH 0030 hr min RELEASED 2011 March 21 PUBLISHER Compagnie du Savoir PRESENTED BY SIZE MB Saga Don Camillo Le Petit Monde de Don Camillo 1952 LE PETIT MONDE DE DON CAMILLO RĂ©sumĂ© Au nord de l’Italie de l’immĂ©diat aprĂšs-guerre, les Communistes viennent de remporter les Ă©lections municipales dans le petit village de Brescello. DĂšs lors, la vie de la communautĂ© est scandĂ©e par l’opposition perpĂ©tuelle entre le maire, Peppone, et le curĂ©, Don Camillo, qui dialogue rĂ©guliĂšrement avec un JĂ©sus tentant de modĂ©rer sa fougue politique. Chaque pĂ©ripĂ©tie locale devient l’occasion d’une escarmouche entre les deux hommes. Toutefois une forte amitiĂ© remontant aux maquis antifascistes les unit et ils parviennent Ă  Ɠuvrer ensemble pour le bien commun, quand le besoin s’en fait sentir. AprĂšs une Ă©niĂšme Ă©chauffourĂ©e, l’EvĂȘque dĂ©cide toutefois d’envoyer Don Camillo prendre du repos, en lui confiant une paroisse montagnarde. Critique PrĂšs de soixante-cinq ans plus tard, le premier intĂ©rĂȘt du Petit Monde de Don Camillo est Ă  l’évidence historique. Paru alors que Staline Ă©tait encore aux commandes de l’URSS, il Ă©voquera auprĂšs du spectateur contemporain un monde enseveli par les sables de l’Histoire. Celui de la confrontation mondiale entre deux blocs et deux superpuissances totalement antagonistes, durant une guerre froide mais aussi chaude. A l’affiche en 1952, le film apparaĂźt ainsi contemporain de la Guerre de CorĂ©e 1950-1953. Le propos se centre Ă©videmment sur l’Italie, Giovannino Guareschi ayant eu la mĂȘme gĂ©niale idĂ©e que celle qu’exprimera RenĂ© Goscinny en 1959, avec son AstĂ©rix synthĂ©tiser le portrait d’une nation Ă  travers l’existence d’un petit village. L’opposition entre Peppone et Don Camillo et la chronique de Bruscello retranscrivent de maniĂšre malicieusement humoristique la confrontation mise en place aprĂšs-guerre entre le Parti Communiste Italien et la DĂ©mocrate-chrĂ©tienne. Tous comme les deux protagonistes du film, ces rivaux politiques s’avĂ©rĂšrent d’ailleurs capables de compromis historique, afin de permettre au systĂšme de fonctionner pour le bien commun et d’organiser la reconstruction. Au rebours de son ressenti actuel, le film fut donc d’une brĂ»lant modernitĂ© lors de sa sortie en salles, en Italie comme en France, oĂč il connut alors des critiques politisĂ©es d’une virulence que l’on imagine mal aujourd’hui. Le public français pouvait trouver bien des convergences avec la relation existant entre Communistes et Gaullistes aprĂšs la LibĂ©ration et la lutte commune contre l’occupant. La sociĂ©tĂ© hexagonale demeurait Ă©galement bien davantage agricole qu’elle ne l’est revenue depuis, avec l’exode rural et le remembrement. De fait, le film vĂ©hicule une remarquable sociologie des annĂ©es cinquante, sinon europĂ©ennes et urbaines, du moins latines et agricoles. Une autre qualitĂ© du film, cette fois intemporelle, se distingue dans la qualitĂ© de sa transposition d’une Ɠuvre littĂ©raire Ă  l’écran. Julien Duvivier sait conserver la nature composite du livre original, un recueil de nombreuses brĂšves nouvelles, en y incorporant des fils rouges RomĂ©o et Juliette, la Maison du Peuple suffisamment prĂ©sents pour apporter une nĂ©cessaire continuitĂ©, sans pour autant empiĂ©ter sur le feu d’artifice de contes savoureux. Les histoires retenues comptent infailliblement parmi les meilleures et savent se montrer variĂ©es, entre enjeux personnels ou sociaux, romantiques ou trĂšs terre Ă  terre. La lecture du livre montre d’ailleurs que Duvivier ne respecte pas la chronologie des Ă©vĂšnements, afin d’optimiser leur impact et de composer un ensemble stimulant l’intĂ©rĂȘt du spectateur. On peut y discerner la patte de Barjavel, dont la mĂ©fiance pour le progrĂšs technologique, alors exprimĂ©e avec force dans son terrible chef d’Ɠuvre, Ravage, se mĂȘle idĂ©alement Ă  cette Ă©vocation positive de la vie rustique. Mais Julien Duvivier, le cinĂ©aste de La belle Ă©quipe et de Sous le ciel de Paris, se consacre avant tout Ă  sa prĂ©dilection pour les portraits psychologiques, avec la matiĂšre trĂšs riche en personnages qu’assure la multiplicitĂ© des histoires. Le film rend communicatif le vif amour de ses auteurs pour ses diverses figures, toujours considĂ©rĂ©es avec humanisme. Si le film se voit Ă©videmment dominĂ© par la rivalitĂ© des chefs de faction, il dĂ©livre ainsi de nombreux inoubliables seconds rĂŽles, tels les savoureux lieutenants de Peppone, l’attendrissante Mme Christina, les farouches grands-pĂšres ou le sagace EvĂȘque, entre bien d’autres. Des critiques français ont pointĂ© du doigt la dimension supposĂ©ment rĂ©actionnaire du film. Pourtant son propos ne condamne jamais les idĂ©aux gĂ©nĂ©reux et sincĂšres de Peppone, il ne devient jamais manichĂ©en. Si Don Camillo, domine souvent, le Maire sait rendre coup pour coup. En rĂ©alitĂ© le seul Ă©lĂ©ment fustigĂ© sans restriction demeure l’égoĂŻsme forcenĂ© des propriĂ©taires terriens, l’humanisme et le souci du bien commun permettant toujours Ă  Don Camillo et Ă  Peppone de se retrouver aux heures sombres. De fait, ceci ajoute une touche de mĂ©lancolie Ă  la vision de ce film aussi drĂŽle qu’émouvant, car, en dĂ©finitive, qui a rĂ©ellement remportĂ© la bataille en 2016 ? Le Communisme solidaire de Peppone, le Catholicisme social de Don Camillo, ou bien la toute-puissance du Capitalisme dĂ©sinhibĂ© ? Poser la question, c’est y rĂ©pondre. Cet ancien temps se retrouve Ă©galement avec plaisir dans l’humour parfois surannĂ© du film, tĂ©moignage sensible d’une Ă©poque oĂč l’on prĂ©fĂ©rait rire avec les personnages, plutĂŽt que de rire d’eux. La tendresse et l’émotion s’y entremĂȘlent toujours, dans un ensemble identifiable par le public français, puisque la Provence de Pagnol ou des Lettres de mon Moulin n’est certes pas loin. On pourrait taxer cela de naĂŻvetĂ©, mais, subtilement filmĂ© par Duvivier, le film dĂ©gage une Ă©tonnante vĂ©racitĂ©. Duvivier peut Ă©galement s’appuyer sur son formidable duo vedette, un impayable Gino Cervi et un Fernandel idĂ©alement choisi pour incarner cette dualitĂ© de drĂŽlerie et de tendresse caractĂ©risant Le Petit Monde de Don Camillo. Son merveilleux aussi, lors des prĂ©cieux dialogues entre le protagoniste et JĂ©sus sur sa croix, contemplant l’humanitĂ© avec un amour et une bienveillance jamais dĂ©sespĂ©rĂ©s. Au-delĂ  de son intĂ©rĂȘt historique ou cinĂ©matographique, c’est bien cette foi en l’homme, en sa capacitĂ© inaltĂ©rĂ©e Ă  trouver en lui le chemin menant Ă  la solidaritĂ© et Ă  la paix magnifique sĂ©quence finale, qui assure l’indĂ©modable succĂšs du Petit monde de Don Camillo, film sincĂšre et gĂ©nĂ©reux, formidablement euphorisant. Anecdotes Outre un grand succĂšs international dont plus de 13 millions d’entrĂ©es en Italie, Le petit monde de Don Camillo occupa la premiĂšre place du box-office français 1952, avec 12 791 168 entrĂ©es, devant Violettes impĂ©riales 8 125 766 entrĂ©es et Fanfan la Tulipe 6 726 744 entrĂ©es. ConsidĂ©rĂ© comme le premier blockbuster français, Il ne sera dĂ©passĂ© par un film heptagonal qu’en 1966, avec La Grande Vadrouille et ses plus de 17 millions d’entrĂ©es. Selon la statistique de Centre National du CinĂ©ma, le film a Ă©tĂ© diffusĂ© 19 fois Ă  la tĂ©lĂ©vision depuis sa sortie en salles, soit une fois de plus qu’AngĂ©lique, Marquise des Anges. Le film adapte fidĂšlement le livre italien Ă©ponyme, publiĂ© en 1948 1951 en France et lui-mĂȘme grand succĂšs d’édition. L’ouvrage est un recueil de 36 courtes nouvelles, ce qui se ressent dans la construction du film. Guareschi en Ă©crivait une par semaine, pour son journal, Candido. Le film emprunte Ă©galement quelques Ă©lĂ©ments au second recueil, Don camillo et ses ouailles. Giovannino Guareschi 1908-1968 Ă©tait journaliste et caricaturiste, ancien opposant au Fascisme dĂ©portĂ© en Allemagne. AprĂšs la guerre, il milita contre le Communisme, mais fut aussi trĂšs critique contre la DĂ©mocratie ChrĂ©tienne au pouvoir, ce qui lui valut de la prison. Guareschi participa Ă  l’écriture des dialogues italiens du film. Il souhaitait initialement interprĂ©ter Peppone, tandis que Cervi jouerait Don Camillo, mais la production ne fut pas convaincue par ses talents d’acteur. Le tournage se dĂ©roula de septembre Ă  novembre 1951, dans le village bien rĂ©el de Brescello, oĂč Guareschi situait dĂ©jĂ  l’action de ses romans. Brescello se situe dans la plaine du PĂŽ, que l'auteur connaissait bien, Ă©tant lui-mĂȘme originaire de Parme, ville distante de 20 kilomĂštres. L'entrĂ©e du village s'orne des statues de Don Camillo et de Peppone et des excursions touristiques sont organisĂ©es afin de visiter les lieux de tournage, ainsi qu’un musĂ©e. En 2010, durant la nuit de PĂąques, un incendie a endommagĂ© l'Ă©glise, ainsi que le fameux Christ de Don Camillo. Contrairement Ă  son extĂ©rieur, l'intĂ©rieur de l'Ă©glise n'est pas Ă  Brescello, mais a Ă©tĂ© reconstituĂ© Ă  CinecittĂ . Coproduction franco-italienne, Le petit monde de Don Camillo emploie des acteurs des deux pays, chacun parlant sa langue. Le film possĂšde ainsi deux versions originales. Fernandel et Gino Cervi sympathisĂšrent durant le tournage et la saga doit beaucoup Ă  leur complicitĂ© toujours maintenue. Outre les cinq Don Camillo, ils jouĂšrent ensemble dans Le Grand Chef 1959 et dans Le Bon Roi Dagobert 1963, oĂč Fernandel joue le roi et Cervi, St-Eloi, inversant ainsi leur rĂŽle. Le rĂ©alisateur Julien Duvivier Ă©crivit Ă©galement les dialogues français, en collaboration avec RenĂ© Barjavel, l’un des plus grands auteurs français de Science-fiction et de Fantastique. AprĂšs avoir publiĂ© quelques Ɠuvres majeures du la Guerre Ravage, Le Voyageur imprudent, Barjavel travailla pour le cinĂ©ma jusqu’au dĂ©but des annĂ©es 60, essentiellement pour gagner sa vie, aprĂšs l’échec connu par son d’anticipation Le Diable l’emporte 1948. Il participe ainsi Ă  Les MisĂ©rables Les Chiffonniers d'EmmaĂŒs, Le Mouton Ă  cinq pattes, Le GuĂ©pard, etc. Barjavel revient dĂ©finitivement Ă  la littĂ©rature en 1968, avec La Nuit des Temps. Le film remporta plusieurs prix dĂ©cernĂ©s par la critique Ă©trangĂšre. En 1954 il est proposĂ© an BAFTA du film Ă©tranger l’équivalent de nos CĂ©sars pour la Grande Bretagne, mais le trophĂ©e est remportĂ© par un autre film français, Jeux interdits. La voix de JĂ©sus est assurĂ©e par Jean Debucourt, grande figure de la ComĂ©die française. Orson Wells s’en chargera dans la version amĂ©ricaine. SĂ©quences cultes Ici je peux ? Des pierres qui brĂ»lent ! Confession Les visiteurs du soir Partie de football Entrevues chez l'Ă©vĂȘque La procession Au revoir Don Camillo ! Retour Ă  l'index

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